More assertive political leadership in the global response to AIDS in both poor and rich countries culminated in June 2001 at the UN General Assembly Special Session on AIDS. Delegates made important commitments there, and endorsed a global strategy framework for shifting the dynamics of the epidemic by simultaneously reducing risk, vulnerability and impact. This points the way to achievable progress in the fight against HIV/AIDS. Evidence of success in tackling the spread of AIDS comes from diverse programme areas, including work with sex workers and clients, injecting drug users, and young people. It also comes from diverse countries, including India, the Russian Federation, Senegal, Thailand, the United Republic of Tanzania, and Zambia. Their common feature is the combination of focused approaches with attention to the societywide context within which risk occurs. Similarly, building synergies between prevention and care has underpinned success in Brazil and holds great potential for sub-Saharan Africa, where 90% reductions have been achieved in the prices at which antiretroviral drugs are available. Success also involves overcoming stigma, which undermines community action and blocks access to services. Work against stigma and discrimination has been effectively carried out in both health sector and occupational settings. Accompanying attention to the conditions for success against HIV/AIDS is global consensus on the need for additional resources. The detailed estimate of required AIDS spending in low- and middle-income countries is US$ 9.2 billion annually, compared to the $ 2 billion currently spent. Additional spending should be mobilized by the new global fund to fight AIDS, tuberculosis and malaria, but needs to be joined by additional government and private efforts within countries, including from debt relief. Commitment and capacity to scale up HIV prevention and care have never been stronger. The moment must be seized to prevent a global catastrophe.
El desarrollo de un liderazgo político más enérgico en la respuesta mundial contra el SIDA, tanto en los países pobres como en los ricos, tuvo su culminación, en junio de 2001, en el periodo extraordinario de sesiones de la Asamblea General de las Naciones Unidas sobre el SIDA. Los delegados asistentes suscribieron importantes compromisos y respaldaron un marco estratégico global para imprimir una nueva dinámica a la epidemia reduciendo el riesgo, la vulnerabilidad y el impacto. Se indica así el camino para conseguir avances reales en la lucha contra el VIH/SIDA. La evidencia disponible sobre la posibilidad real de contener con éxito la propagación del SIDA procede de diversos sectores programáticos, en particular del trabajo realizado con profesionales del sexo y sus clientes, con usuarios de drogas inyectables y con jóvenes. Procede también de diversos países, entre ellos la India, la Federación de Rusia, Senegal, Tailandia, la República Unida de Tanzanía y Zambia. Su común característica es el recurso a métodos focalizados unido a una atenta consideración del contexto social en que se inscribe el riesgo. Análogamente, el fomento de la sinergia entre la prevención y el tratamiento ha apuntalado los éxitos conseguidos en el Brasil, y encierra grandes posibilidades para el África subsahariana, donde se han logrado reducciones del 90% de los precios de venta de los antirretrovíricos. Parte del éxito consiste también en superar la estigmatización, que socava la acción de la comunidad y bloquea el acceso a los servicios. Se han llevado a cabo efectivamente actividades contra la estigmatización y la discriminación tanto en el sector de la salud como en entornos laborales. Al mismo tiempo hay que prestar atención, como otra de las condiciones para combatir eficazmente el VIH/SIDA, al logro de un consenso mundial respecto a la necesidad de recursos adicionales. Se estima que la suma requerida para luchar contra el SIDA en los países de ingresos bajos y medios asciende concretamente a US$ 9200 millones anuales, frente a los 2000 millones dedicados en la actualidad. El nuevo fondo mundial contra el SIDA, la tuberculosis y el paludismo debería contribuir a reducir esa diferencia, pero se necesita también el concurso de gobiernos y del sector privado en los países, en particular en forma de alivio de la deuda. El compromiso y la capacidad conseguidos para ampliar las actividades de prevención y tratamiento de la infección por el VIH nunca habían sido tan importantes, y hay que aprovechar esta oportunidad para evitar una catástrofe mundial.
L'engagement politique de plus en plus plus marqué en ce qui concerne la riposte mondiale face au SIDA aussi bien dans les pays pauvres que dans les pays riches a atteint son point culminant en juin 2001 lors de la session spéciale de l'Assemblée des Nations Unies consacrée au SIDA. Les délégués y ont pris d'importants engagements et ont adopté un cadre stratégique mondial visant à modifier la dynamique de l'épidémie en réduisant simultanément le risque, la vulnérabilité et l'impact. Ces engagements montrent la voie à suivre pour réaliser des progrès tangibles dans la lutte contre le VIH/SIDA. Les succès enregistrés dans la lutte contre la propagation du SIDA viennent de divers secteurs de programme, dont le travail avec les professionnels du sexe et leurs clients, les usagers de drogues injectables et les jeunes. Les données proviennent également de divers pays dont la Fédération de Russie, l'Inde, la République-Unie de Tanzanie, le Sénégal, la Thaïlande et la Zambie. On retrouve dans chaque cas une association d'approches ciblées tenant compte du contexte social de l'existence d'un risque. De même, l'établissement de synergies entre la prévention et les soins a été un facteur de réussite au Brésil et offre de bonnes perspectives en Afrique subsaharienne, où l'on a obtenu une baisse de 90 % du prix des antirétroviraux disponibles. Les succès enregistrés portent aussi sur le recul de la stigmatisation des malades, qui entravait l'action communautaire et bloquait l'accès aux services. Le travail contre la stigmatisation et la discrimination a été efficacement mené à la fois dans le secteur de la santé et dans les milieux professionnels. Outre l'intérêt accordé aux conditions du succès de la lutte contre le VIH/SIDA, il existe un consensus quant à la nécessité de ressources supplémentaires. L'estimation détaillée des dépenses liées au SIDA qui seraient nécessaires dans les pays à revenu faible et moyen est de US $9,2 milliards par an, contre les 2 milliards actuellement dépensés. Les fonds nécessaires devraient être mobilisés par le nouveau fonds mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, mais devraient aussi être complétés par des efforts supplémentaires des gouvernements et du secteur privé, grâce notamment à l'allégement de la dette des pays. L'engagement et la capacité à faire passer la prévention et les soins en matière de VIH à la vitesse supérieure n'ont jamais été aussi importants. Il faut saisir cette occasion pour empêcher une catastrophe mondiale.